Prix FABA de littérature : La lumière est dans les livres
Un bel événement a eu lieu samedi 4 Décembre à la Bibliothèque nationale, présidé par Raja Ben Slama et initié par la Fondation Abdelwaheb-Ben Ayed qui a célébré la première édition d’un prix littéraire annuel intitulé « Prix FABA de littérature» en hommage à celui dont elle porte le nom. Une initiative à saluer, à encourager, à applaudir.

« Le livre est un support universel qui unit les hommes dans l’espace et le temps. C’est un navire entre les âmes, une lumière dans l’obscurité.» (Henri Loevenbruck)
homme éclairé dont la profession n’avait pas de lien avec la culture, a. Ben Ayed avait compris qu’elle « ne s’hérite pas, mais qu’elle se conquiert», selon André Malraux, que la vraie vie, réellement vécue est la littérature. il a transmis ce legs précieux aux fidèles à sa mémoire. Le message fut transmis et une idée lumineuse est née: lancer un concours littéraire dont les objectifs sont multiples: l’incitation à l’écriture, à la création, à la lecture, la sensibilisation à l’importance du livre, à la beauté, à la pertinence de soutenir et de développer l’écriture et la production littéraire, mais aussi la promotion de la culture, grâce au livre et à la lecture, le soutien des écrivains, des éditeurs et des libraires. Le livre, fruit d’un travail acharné de l’écrivain, de la maison d’édition et de l’éditeur.
« Qui délivre le mot, délivre la pensée», avait écrit Victor Hugo, insistant sur le rôle des livres, remparts contre l’ignorance, la bêtise, les préjugés, l’ennui, le racisme, le chagrin, la solitude. Ils demeurent des chapelets d’encre pour s’échapper de soi et se retrouver, comprendre le monde, se laisser aller, s’abandonner à la magie des mots. Les plumes ont vibré et des récits virent le jour.
Samedi, la salle était comble à la Bibliothèque nationale: organisateurs, membres du jury, écrivains, éditeurs, hommes de lettres, universitaires, invités se sont retrouvés dans une ambiance chaleureuse pour fêter le livre et les lauréats.
La cérémonie a commencé par de la musique interprétée par deux troupes de jeunes filles et jeunes hommes qui nous ont émerveillés. Ecouter la chanson « Ena horra» et plus tard «Ave Maria» est un plaisir rare, un métissage musical inattendu et exceptionnel. Ensuite les interventions de Raja Ben Slama et de Mohamed Khenissi, président du jury, qui a insisté sur les conditions du concours: des écrits de qualité exigée autant au niveau des idées que celui de la langue, l’originalité et la parité. Il a assuré que le comité était souverain et que la liberté d’expression des écrivains a été respectée. Il a salué les maisons d’édition qui ont envoyé les livres pour participer au concours. les membres du jury ont témoigné de leur expérience enrichissante de lecteurs et du niveau très satisfaisant des écrits. Certains ont exprimé leur désir de voir se multiplier le nombre des maison d’édition, d’encourager les mécènes à participer à cette manifestation qui concerne les enfants, les jeunes et les adultes, avant l’annonce des prix attribués aux lauréats. Un moment qu’on aurait aimé éterniser, de partage, d’émotion et d’enthousiasme. Que les lecteurs explorent leur lumière à travers les mots car les livres allument la bougie de l’humain et de la liberté.
Tounès Thabet in lapresse.tn
Rédaction