Trait-d'Union Magazine

Interview avec Farouq Cherfa Photographe et co-organisateur du premier Cars Meet à Chlef

Entretien avec Farouq Cherfa, Photographe et co-organisateur du premier Cars Meet à Chlef qui a eu lieu le vendredi 02 juillet 2021 au niveau du parc d’attraction de Chorfa.

1-Je commence par une question aussi basique qu’importante, Qui est Farouq Cherfa ?

Farouq, un jeune ambitieux de 24 ans, qui poursuit, actuellement, ses études de master en Littérature Général et Comparée au département d’Anglais de l’université Hassiba Ben Bouali de Chlef, qui s’intéresse à la photographie, la cinématographie et le design.

J’ai enseigné l’informatique bureautique dans des écoles privées. J’ai animé des formations de photographie où j’ai encadré des photographes en herbe.

J’ai organisé des formations avec ClassBox. J’ai travaillé aussi comme « QCI » chez Zara. Membre de l’association caritative Salsabil. Je suis également membre de « Vintage West Riders DZ Caferacers ». Une personne ambitieuse qui voit le monde différemment et essaie de le représenter en images et/ou vidéos.

2-On vous a connu comme photographe en herbe ici à Chlef, maintenant vous vous êtes fait quand même votre petit nom, c’est quoi le secret ?

Le secret c’est qu’il n’y a pas de secret, je crois que tout le monde a sa propre vision du monde et pourtant tout le monde réclame un monde utopique.  C’est ici que j’interviens en essayant de montrer un monde différent par le biais de l’œil de ma caméra, de donner l’espoir et l’inspiration aux gens à travers de belles prises de photo ou par le biais de court métrage, un travail simple qui reflète vie des gens en touchant leur réalité et parfois les éloigne du monde dystopique.

3-D’un photographe qui fait la couverture des événements et qui signe des portraits anonymes à un photographe qui s’intéresse aux anciennes voitures plus précisément les BMW, pourquoi cette tournure ?

J’ai toujours eu un faible pour les voitures et surtout les BMW. Mais en tant que en tant que jeune algérien issu d’une classe sociale « très algérienne » je suis incapable de m’offrir un véhicule du genre. Du coup, je ne donnais pas beaucoup d’attention à cela. Au fil des années, les occasions de photographier ce genre de véhicules commencent à se présenter puis à se multiplier. Maintenant pourquoi les voitures ? Parce que nous, passionnés d’automobiles, les voyons plus qu’un simple moyen de transport qu’un être humain peut manipuler mais plutôt comme des êtres qui ont une âme. On aime passer du temps avec et quelque soit la destination. Maintenant pourquoi BMW ? Car comme pas beaucoup d’autre marques, les BMW nous offrent la meilleure sensation de conduite. C’est mieux que Roller-Coaster « montagnes russes ». Pourtant, les voitures et la photographie sont deux domaines qui n’ont rien en commun.

4-Photographier des voitures ça se comprend car c’est toujours ton domaine de base mais de là à organiser ou coorganiser des événements de « Cars Meet » c’est quand-même très inattendu surtout ici à Chlef, une ville qui reste entre-autre loin de tout genre d’événementiel …

Quand on est à l’étranger ou meme quand on se fait des déplacement vers d’autres wilayas ici en Algérie m’a rendu jaloux et m’a donné envie de vouloir faire quelque chose pour ma propre Wilaya Chlef, et qui n’aime pas sa ville natale ?  Je me suis toujours dit pourquoi d’autres en Algérie le font ?  Pourquoi pas nous ? Nous avons tous les moyens nécessaires ? mais tre eu d’activités organisées à Chlef. Cela était une autre raison pour laquelle nous avons essayé d’organiser un événement pour éclairer et sensibiliser les gens du domaine du sport automobile, pour rassembler les passionnés de voitures et autres, et leur montrer que cela existe. Car je crois que beaucoup d’amateurs de voitures ne sont pas au courant de l’existence de telles voitures dans cette wilaya, pour eux ils se contentent de les regarder à la télé ou sur YouTube, mais jamais en vrai.

5-Je sais que l’organisation de ce genre d’événements est plus que difficile, donc est-ce que vous allez relever le défi et rendre le « Cars Meet » une tradition à Chlef ?

La première édition de Cars Meet était une réussite chose qui veut dire qu’elle ne soit pas la dernière. Le titre dit tout. C’était une sorte d’exposition pour les voitures rares, uniques et même modifiées que ce soit au niveau de la forme ou la mécanique, pour qu’elles soient différentes de la version originale et aient une touche personnalisée du propriétaire. Comment les décrirais-je ? Monstres. Organiser un tel événement n’est pas une tâche facile, face à diverses difficultés, mais grâce à l’amour que nous avons pour les voitures et egalment pour notre wilaya, nous avons réussi.  L’aide de mes amis Raouf, Mustapha, Iyade et Nabil m’était très impotant pour franchir une telle étape. La première édition n’était qu’une étincelle et un avant-goût de ce que nous pouvons faire dans l’avenir. On s’améliore, on grandit avec nos rêves.

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Interviews

Interviews

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Etudiante en littérature française, originaire de Béjaia, en Kabylie, Yasmina Hamlat, a signé son premier livre sous le titre « DIEU EST MORT », aux mots fignolés qui interpelle le monde. Sorti le 05 janvier dernier aux éditions Sydney Laurent (France), « DIEU EST MORT » est un recueil de quatre nouvelles, qui a pour quête principale la libération de la femme.

La création de mode au service d’une cause

À l’occasion de la journée internationale des droits de femmes, nous vous proposons de découvrir le travail de la jeune créatrice de mode tunisienne Sarah MANAI qui défend plusieurs causes avec enthousiasme et sincérité. Ses créations s’inscrivent dans l’économie de la matière, la consommation, la mise en valeur de la richesse patrimoniale, la promotion culturelle, la recherche du poétique et de l’authentique, l’audace décalé et la sensibilisation à la cause de la diversité et de l’inclusivité dans ce domaine.

Farida SAHOUI, Auteure Algérienne : « À travers l’écriture, on peut se libérer, renaître et avancer »

Elle a toujours vécu la question identitaire comme un souci quotidien depuis son jeune âge, ce qui l’a conduit à la lecture puis à l’écriture et la publication d’articles de presse dans sa langue maternelle. Récemment, après une longue traversée de désert, Farida SAHOUI renoue avec sa plume pour signer deux ouvrages aux dimensions historique et symbolique…
À cette occasion elle a bien voulu répondre à quelques questions :

Femme tunisienne, académicienne et écrivaine : entretien avec Monia Kallel

Par: Amal Latrech est doctorante en littérature française qui consacre ses recherches à l’écriture de femmes et au discours paratextuel. Elle s’intéresse, également, à l’égalité femme-homme et au militantisme politique et social. Elle est diplômée en pédagogie du Fle de l’université de Rouen et enseigne le français langue étrangère à l’institut français de Tunisie.

Interview avec Rochelle Potkar

Rochelle Potkar est poète et nouvelliste. Elle est l’auteure de Four Degrees of Separation et Paper Asylum – sélectionné pour le Prix littéraire Rabindranath Tagore 2020. Son film poétique Skirt a été très remarqué. Son recueil de nouvelles Bombay Hangovers vient de paraître. La nouvelle « Honneur » est extraite de ce livre.
Rochelle a été en résidence d’écriture aux États-Unis en 2015 dans le cadre de l’International Writing Program en Iowa. Elle obtenu en 2017 la bourse d’écrivain Charles Wallace de l’Université de Stirling en Grande-Bretagne. Elle a fait des lectures de ses poèmes en Inde, à Bali, aux États-Unis, à Macao, en Grande-Bretagne, à Hong-Kong, en Hongrie, au Bangladesh et en Côte d’Ivoire.
https://rochellepotkar.com

Sur le chemin de Hadia Decharrière: écrire pour partir

Dans ce troisième numéro du magazine culturel Trait-d’Union traitant des femmes qui écrivent aujourd’hui, j’ai choisi de vous faire découvrir le parcours d’une jeune romancière d’expression française dont le parcours est d’une beauté toute particulière : Hadia Decharrière. Née au Kuwait de parents syriens, française d’adoption et d’amour, la jeune écrivaine est diplômée d’un doctorat d’État en chirurgie dentaire en 2004 et d’une licence en psychologie de l’Université René Descartes Paris V. Elle a à son actif deux romans et le troisième est en cours de réalisation. Le premier s’intitule Grande section paru aux éditions JC Lattès à Paris en 2017 et dans lequel elle nous fait voyager dans son passé en relatant une partie intéressante de sa vie en nous permettant ainsi de découvrir, avec elle, les souvenirs de son enfance marquée par le mouvement, le changement, les déplacements entre la Syrie et les États Unis et surtout par la mort de son père quand elle a, à peine, six ans. Arabe (2019) est le titre de son deuxième roman paru chez la même maison d’édition après deux ans. Une histoire qui nous dévoile la journée d’une jeune blonde aux yeux bleus, parisienne comme notre romancière, qui se réveille du jour au lendemain en parlant parfaitement arabe, en pensant en arabe et en ayant tout un mode vie imprégné par la culture arabe. Dans un mélange de peur et de fascination, le lecteur suivra la narratrice dans sa quête identitaire et dans son enjeu polyphonique et son jeu d’interférence!
Si vous ne connaissez pas encore Hadia Decharrière, ou pas assez, venez découvrir avec moi comment elle a répondu à mes questions sur son expérience dans l’écriture et quelles étaient ses conseils pour les autres jeunes écrivaines d’aujourd’hui !

Le digital au féminin

« J’ai eu le plaisir d’interviewer Olfa Dabbebi, une jeune illustratrice et designer graphique qui a fait preuve de beaucoup de courage et de détermination pour vaincre sa maladie et pour se prouver dans un domaine qui essaie de se faire une place en Tunisie.
Je vous laisse lire et contempler les tableaux de notre artiste atypique, et j’espère avoir pu vous transmettre le plaisir que j’ai eu lors de la préparation de cette interview. »

Interview exclusif de Lynda-Nawel TEBBANI par Jacqueline Brenot : Une nouvelle approche du roman algérien contemporain

Lynda-Nawel TEBBANI est l’auteure de deux romans « L’éloge de la perte » et de « Dis-moi ton nom folie », mais elle est également Docteure et Chercheure en Lettres. Ses travaux exceptionnels se consacrent à « l’algérianité littéraire » et à « l’algérianité artistique ». Elle a accepté de répondre à ces quelques questions pour « Trait-d’Union » et nous l’en remercions vivement.

MAAMAR LARIANE, ÉCRIVAIN : « Il faut des tentatives plus hardies pour faire aimer la lecture »

Dans cet entretien accordé à l’hebdomadaire LE CHÉLIF (N°6 janvier 2014), Mâamar LARIANE revient sur ses deux romans publiés à compte d’auteur aux Éditions Dar El Gharb. Les faits qu’il relate et les personnages qu’il met en scène sont fictifs, mais ont quelque part prise sur la réalité de la société algérienne. Quitter son patelin provincial ou fuir son douar pour se faire une situation dans une grande métropole, c’est le rêve commun de milliers de jeunes qui tentent de se libérer du poids des servitudes… pour finir dans les griffes de la ville.


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