Trait-d'Union Magazine

Art VS Pandémie

Les grandes œuvres naissent de la douleur et dans l’amertume ; tel est l’ensemble des dernières réalisations artistiques lors du confinement au but de divulguer toutes les voix cachottières et restreintes par les démarcations épidémiques.

L’artiste est conçu comme l’écho de ces âmes cacochymes mais aussi de la souffrance de son Moi en premier lieu, qui le qualifie en tant qu’un testimonium de sa société.

Être confiné est ainsi une muse inspiratrice au sein du monde artistique en traduisant le chaos et le chamboulement vécus à travers des simples signes littéraires.

KÉROUANTON Joël, un auteur et scénariste français qui a élaboré un chemin voire un passage de l’art témoin à l’art engagé par son texte Je me souviens et le reste, je l’ai oublié ; en représentant le malaise de deux cent pays et leurs états anxiogènes.

Ce produit littéraire rend hommage à toutes les personnes qui se découlent dans cette pénible sphère en les conférant des rayons de solidarité afin d’avoir le courage pour avancer.

Face à cette situation signée COVID-19, l’art se mobilise via les réseaux sociaux en fonction de contextualiser la factualité acrimonieuse mais aussi de se sentir l’union humaine dans les quatre coins du monde.

Mustapha SEDJAL quant à lui, l’un des artistes qui ont esquissé le temps actuel par un carnet contenant 5 dessins et 23 vidéos expérimentales comme un refuge pour se libérer des pressions et des troubles dérivées de l’effet épidémique.

Cet outil d’éthique et d’esthétique rend compte aux nouvelles pensées et habitudes qui règnent et relient les deux rives à l’égard de passer un message fondé autour du principe de la propagation de conscience prophylactique autant qu’un soutien psychique et physique.

Le coronavirus a émergé ainsi le théâtre à l’échelle mondiale étant donné un thème primordial dans les scènes de cette dernière période faisant appel aux théâtres épidémiques tels que les textes de Molière « le malade imaginaire », « l’épidémie » d’octave Mirabeau, « la peste » d’Albert Camus et ainsi « rhinocéros » d’Eugène Ionesco.

Les nouvelles tragédies théâtrales sont un témoin des idéologies imposées par l’atmosphère épidémique contemporaine et une porte-parole des esprits incapables d’exprimer et de s’exprimer.

En outre, lutter contre le COVID-19 est un objectif international voire orient-occidental ; c’est pourquoi la nouvelle pièce théâtrale « l’amour des anges » a partagé cette responsabilité en montrant au monde les efforts fournis par les médecins et leurs collaborateurs au sein de pandémie.

Cette pièce théâtrale parue en 17 avril 2020, exclusivement par le théâtre d’art populaire de Tianjin, au but de reproduire la charge de peine comblant l’équipe médicale afin de sauver le maximum des âmes qui combattent ce virus.

« L’amour des anges » voire « les anges en blouse blanches » est un produit littéraire et artistique qui décrit amplement cette guerre des médecins contre la pandémie coronavirus au mépris de leurs vies.

L’art est cette voix silencieuse et discrète vis-à-vis le chagrin et le déchirement rencontrés tout au long de la vie humaine quelque soit personnelle ou collective.

Par Nadjet BENADDA

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Chroniques

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