Trait-d'Union Magazine

6ÈME ÉDITION DU SALON DU LIVRE DE BOUDJIMA : Des ouvrages pour tous les goûts

Les Presses du Chélif ont participé à la 6ème édition du salon du livre de Boudjima, qui s’est tenu du 20 au 22 mai dernier. Plusieurs titres ont été exposée, entre autres « La récréation» de Khaled Ali Elouahed, «L’Autre» d’Abdelkader Guerine, «Voyages au cœur de la littérature algérienne» de Jacqueline Brenot et «La pieuvre de Salima Mimoune». Tous ces ouvrages ont paru durant ce mois de mai.

Boudjima est une petite commune de quelque 20 000 âmes située tout près d’Ouaguenoun et à quelques kilomètres de Tigzirt.

C’est grâce au dévouement de notre ami et confrère Brahim Boubchir, membre du comité d’organisation, que notre participation a été acceptée et qu’un stand nous a été réservé au niveau du centre culturel où se tient habituellement cette manifestation culturelle de dimension nationale.

En fait, tout a été réglé par téléphone, aucun document ne nous a été exigé. La seule information que nous devions fournir, en plus du nom de notre entreprise, c’est d’indiquer le nombre de participants prévus dans notre délégation. Cela, afin que les organisateurs puissent leur procurer le gîte et le couvert dans un des établissements hôteliers de Tigzirt, distante de quelques kilomètres seulement du village de Boudjima.

Le plus étonnant est que tous les participants sont pris totalement en charge tant sur le plan de l’hébergement que de la restauration ! Une singularité qui n’en finit pas d’étonner notre ami Abdelkader Guérine qui n’a pu faire le déplacement pour dédicacer son dernier ouvrage, L’Autre, un roman poignant sur les drames de l’émigration et de la vie en exil.

Natif de Boudjima, Brahim Boubchir, membre du comité d’organisation, a expliqué que l’idée de départ était d’assoir des bases solides pour le développement de l’industrie du livre dans notre pays en offrant aux écrivains et aux maisons d’édition un espace supplémentaire pour écouler leurs productions livresques mais aussi et surtout pour en faire profiter les habitants de la région. Il n’est pas évident en effet que des citoyens vivant dans des communes plus ou moins éloignées des grands centres urbains de se débrouiller des ouvrages récents dans les librairies de leurs villages.

Et c’est ce qui se passe réellement avec le salon de Boudjima où nous avons vu des centaines d’écoliers, de collégiens, de lycéens, de femmes et d’hommes de tous âges se ruer sur les stands dès leur ouverture.

À COMPTE D’AUTEUR

La particularité du salon de Boudjima est qu’on y trouve un peu de tout, cela va des grandes maisons d’édition bien établies aux nouveaux éditeurs qui commencent à peine à se faire connaître ou dont la réputation n’a pas encore dépassé les limites de la ville où ils opèrent.

Mais quand bien même disposeraient-ils de plusieurs titres, de surcroît ayant reçu l’accueil favorable de la presse d’ici et d’ailleurs, leur nombre est infime par rapport à la multitude d’auteurs venus exposer individuellement leurs ouvrages. Les free-lance de l’édition en quelque sorte qui tentent de se faire une place au soleil sans passer par ce qu’ils considèrent le « diktat » des maisons d’édition.

Dans cette foultitude d’auteurs, nous trouvons un peu de tout. Il en est qui proposent des romans, de la poésie, des études et des essais de sociologie politique, des manuels d’histoire, voire des romans en tamazight et des dictionnaires.

Parmi ces auteurs, Fairouz Saïdi, une jeune poète de Bejaia, auteure d’un recueil de poésie intitulée « Prisonnière du passé ». C’est une suite de poèmes d’une sensibilité à fleur de peau qui exprime la mal-vie mais aussi et surtout les épreuves et les drames que la jeune auteure a vécus. Cependant, loin de se laisser abattre, la poétesse a su développer des capacités de résistance en effectuant un travail d’introspection pour conjurer le sort et s’en sortir plus forte et plus déterminée pour affronter la vraie vie.

Nawel Dali n’est pas demeurée en reste. Cette jeune auteure, qui aime s’exprimer en arabe, propose un roman où se même aussi la poésie, qui relate le vécu d’un quartier à l’ombre des traditions (ha’ra tahta dhalal el aadate). L’auteure rend compte des « fausses traditions », dont on ne connaît ni l’origine ni sur quels faits avérés elles reposent. « Beaucoup de sociétés pratiquent des us et des coutumes dont elles ne savent si elles sont bonnes ou mauvaises pour elles, elles ne se posent même pas de questions s’agissant du sort peu enviable réservé aux femmes en particulier. Le ton est donné et la suite est une série d’interrogations sur le bienfondé de certaines pratiques sociales que la société humaine se doit de bannir à tout jamais.

LE LIVRE EN TAMAZIGHT, UNE PRÉSENCE REMARQUABLE

À l’évidence, le nombre d’ouvrages en tamazight est très consistant. Plusieurs auteurs se sont donné rendez-vous pour faire connaître leurs dernières productions. Ne maîtrisant pas la graphie de cette langue, nous n’avons pu en comprendre le sens.

Ali LAÏB, directeur des éditions « Les Presses Du Chélif »

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